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Gaspard Noé qui m’appelle « Allo Costes, j’ai un rôle
pour toi dans mon prochain film... » Ah ouais super, ça
va me faire de la pub et du fric. « Tu joueras avec Vincent
Cassel, Monica Bellucci, Dupontel » Dupond quoi ? Je
les connais pas ces mecs... Le seul Dupond que je connais c’est mon
grand-père Albert Dupond « Ben justement Dupontel il
s’appelle Albert » Albert Dupon-Tel ! Comme si mon grand-père
Albert Dupond avait ouvert une boite de téléphone !
Vous savez ces trucs glauques à Saint-Denis où ya quatre
cabines téléphoniques pour appeler moins cher le Mali
et Israël. Albert Dupond-Tel, le téléphone moins
cher pour le Mali et Israël, top la classe le nom ! Et en
plus le mec il se prend pour une star ! Dupond-Tel, Cassel-Cassoulet
et Bellucci-Berlusconi ! Ça doit être trois starlettes
à deux balles du cinéma français qui se croient
à Hollywood !
Bon me voilà sur le tournage. Ya une embrouille entre Gaspard
Noé, Dupond-Tel et Cassel-Cassoulet (Ouais dans les interviews
ils vous disent que c’était « une fantastique expérience
de tourner avec Gaspar, Vincent et Dupond », mais moi je
vous dis, sur le plateau c’était la haine.
Là on dirait que ça les dégoûte de tourner
une scène avec Costes. Cassel-Cassoulet veut écourter
la scène « le plus court possible, le plus vite fait
possible ». Dupond-Tel lui il veut carrément pas venir
jouer ! (Il a peur de me serrer la main, il a peur que je lui
foute une maladie ?!)
D’ailleurs il a toujours peur d’attraper des maladies. Dès
qu’il se pointe sur le plateau c’est « Bon s’il vous plait
arrêtez de fumer »...et les trois mille zonards en
tenue de paras-commandos (qui arrêtent pas de se dire par talkie-walkie
« Attention on va tourner » alors que 99% du temps
on tourne rien, on branle rien), écrasent leur éternelle
clope tous ensemble et se foutent au garde-à-vous devant Albert.
Parce que Monsieur Dupond-Tel est une starlette du cinéma français
et quand y fait son caprice à la Lolo Bridgida, on obéit.
Bon alors Albert il fait chier, il veut pas jouer merde ! Il
dit qu’il « aime pas l’endroit » (on est dans une
boite de pédés hard-core fist-fucking) Bon attention,
j’ai pas dit qu’il aime pas les pédés, j’ai dit qu’il
« aime pas l’endroit », c’est pas pareil hum !
Et en plus il y a ce pédé-nazi de Costes, alors il part
s’enfermer dans sa chambre d’hôtel.
Bon il reste plus que Cassel-Cassoulet pour jouer la scène
avec moi. Bon ok Cassoulet, Costes le dégoûte, mais il
faut reconnaître, il fait un effort. Normalement il doit jouer
un méchant dur qui me maltraite pour me faire avouer où
se trouve le mec qu’il veut tuer... Alors Gaspard il dit « on
tourne » et Cassoulet il s’avance vers moi et il joue le
méchant dur « Oh Costes, où c’est qu’il est
le méchant que je le tue ? Avoue sinon je te tue ! »
Bon moi je fais genre que je veux pas lui répondre. Vous voyez
le plan ? Le problème c’est que chaque fois que je lui
tend la main pour lui faire salut, il recule Cassoulet le méchant
dur ! Et Gaspard il doit refilmer parce que normalement dans
les films c’est Cassel-Cassoulet, méchant dur, qui avance,
et Costes vil pédé qui recule. Mais là c’est
le contraire ! On dirait comme si le Cassoulet je lui faisais
peur ! Ou comme si que je le dégoûtais ?! (Faut
dire que quand il arrive vers moi je suis en train de me fister avec
le poing dans le cul, alors c’est un peu normal qu’il veuille pas
me serrer la main plein de caca de Costes)
Pour résoudre le problème, au lieu de me serrer la main
il me fout des coups de pieds dans le cul = comme Noé
il fait trois mille prises du même plan, je vais me prendre
30 000 coups de pieds dans le cul de Cassel-Cassoulet dans la
journée ! J’ai encore mal au cul aujourd’hui décembre
2002 des coups de pieds dans le cul que m’a mis Vincent Cassel en
août 2001 ! Mais franchement Vincent je t’en veux pas,
je suis pédé maso et je me branle chaque nuit en rêvant
de ton pied de méchant dur dans le cul.
Bon alors la scène c’est : Cassel-Cassoulet me fout 30 000
coups de pieds dans le cul pour me faire avouer où est celui
qu’il veut tuer. Mais moi, comme je suis pédé maso,
je le provoque pour prendre plus de coups de pieds dans le cul. Et
je m’éclate trop à insulter Vincent Cassel autant que
je veux ! (J’ai le droit puisque c’est qu’un rôle, pas
la réalité, hum ? Alors j’en profite ! C’est
la vengeance de l’artiste underground pauvre et frustré contre
la starlette fils à papa du cinéma) À Vincent
je lui sort un max de saloperies « Tu me plais chéri,
tu veux que je t’encule ? » Et boum Vincent il flippe
et me fout un gros coup de pied dans le cul. « Eh chéri,
tu veux que je te pisse sur la gueule ? » Et re-coup
de pied dans l’anus ! « Mon chou, tu veux que je te fiste
dans ta petite rondelle rose et vierge ? » Là
Vincent il craque et son coup de pied au cul s’écrase par mégarde
sur mes couilles ! Ouyouyouille, Vincent c’est bon !
Bon voilà c’est comme ça que se passe ma scène
avec les starlettes du cinéma français : Cassoulet
m’écrase les couilles à coups de pieds et Dupond-Tel
boude à l’hôtel.
Le
lendemain faut que je revienne pour me branler dans une autre scène
(Ouais parce que moi ma carrière au cinéma c’est le
mec qui se fait enculer (comme dans Baise-moi de Virginie
Despentes) ou qui se branle le cul. Costes, le monsieur Anal du cinéma
français. Remarque ça parait nul mais ça va me
faire du taf vu qu’aucun de ces Dupontel-Cassoulets accepte de se
faire enculer devant la caméra, alors moi j’ai le monopole
du cul « artistique » à l’écran !
Bon je sais, Cassel il a accepté d’être filmé
à poil mais c’était avec Monica Bellucci. Avec les pédés
il est pas d’accord : à un moment il devait se faire enculer
par un pédé, alors Noé il lui dit « Vincent
tu pourrais baisser un peu ton froc ? Ça ferait plus réaliste
quand même ! » Et Cassel il lui répond
« Pas question. On commence par baisser son froc et on finit
par se faire enculer ! » (sic !). Cassel-Cassoulet
c’est comme Dupond-Tel, c’est un mec bien, il a rien contre les pédés.
Il veut bien se foutre à poil, mais avec une meuf. Comme Dupond-Tel,
s’il reste à l’hôtel, c’est juste parce qu’il « aime
pas l’endroit » et pas parce qu’il aime pas les boites de
pédés hard-core fist-fucking avec plein de caca sur
les murs.
D’ailleurs la preuve que Albert Dupontel c’est un mec bien :
donc le lendemain je dois rester pour me branler l’anus pendant qu’Albert
il défonce à mort la tête d’un innocent pédé
à coups d’extincteur. Albert, qui est un mec bien élevé,
il lui sort, tout en l’écrabouillant ce pauvre pédé
innocent « Le langage est le propre de l’homme »
(Ouais parce que le pédé il a fait la gaffe de lui dire
« va te faire foutre ! » alors Albert il lui
apprend les bonnes manières et il lui écrase la tête
avec des mots choisis) (Bon je vous dis tout de suite « Le
langage est le propre de l’Homme » c’est pas d’Albert ça,
c’est une citation qu’il a piquée dans son bouquin de français
de troisième). Bon Noé il coupe et il dit « Albert,
ça va pas ta phrase, dis lui plutôt « Crève
sale pédé ! » ». « Ah
mais c’est du Racine ça ! » raille Albert « Non
je ne dirai pas « Crève sale pédé ».
C’est homophobe et vulgaire ! » Albert Dupontel il veut
bien jouer le mec qui écrase la tête d’un innocent pédé
à coups d’extincteur, mais il veut pas lui dire « Crève
sale pédé » ! Normal. S’il est une starlette
du show-bizz c’est pas parce qu’il magouille, c’est parce qu’il est
un mec bien.
La preuve : l’autre jour je le vois à la télé
en train d’expliquer que c’est con de regarder la télé !
Albert Dupontel il veut bien que vous le regardiez à la télé,
ça il trouve pas ça con. Mais après, veuillez
couper la télé, parce que la télé sans
Albert c’est vraiment trop con !
Et Noé dans tout çà ? Ben Noé, qui
se la joue grave génie du cinéma, il arrêtait
pas de faire des moulinets avec la caméra, de la bouger dans
tous les sens. À tel point que les douze mille racailles qu’il
avait embauchés comme figurants ils se foutaient grave de sa
gueule. Ils l’appelaient le Platini de la caméra ! « Eh
Platini, arrête de dribbler avec la Caméra !
Eh Platini, t’es pas au Stade de France ! Eh Platini, arrête
ton cinéma ! »
Comme d’hab, la vérité sort de la bouche des racailles
et pas de celle des bourgeois pourris du cinéma français
gavés et contrôlés par le CNC créé
par Pétain. |
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